URBASTUDIOURBANISME & ARCHITECTURE

La croissance et le développement de la ville de Puebla, au Mexique, ont été dictés par l’industrie textile, puis par l’industrie automobile, qui ont fortement marqué l’identité de la ville. Or ce développement, comme dans beaucoup de villes d’Amérique Latine, a généré une croissance urbaine incontrôlée, marquée par un centre historique, compact et ordonné,  mais entouré de grands espaces urbains informels. La rivière Atoyac, malgré son caractère structurant dans la ville, est pourtant quasiment absente des schémas, plans et document d’urbanisme…

Dans le cadre de la réflexion sur les enjeux économiques, sociaux, environnementaux et symboliques de la trame bleue, lancée par la Commission Municipale de Développement Urbain et de l’Environnement de Puebla, une mission internationale a été organisée à la demande de la Mairie.

Le programme de régénération du fleuve Atoyac avait un triple objectif :
– faire de la régénération du fleuve et de ses environs la première étape vers une ville durable, responsable, plus saine et donc plus productive et en toute sécurité ;
– régénérer le fleuve pour redonner un sentiment de fierté à la ville ;
– favoriser la cohésion sociale de part et d’autre des rives du fleuve.

Un processus de conception participatif
Suite à une première phase de diagnostic, des ateliers citoyens ont été organisés avec les habitants pour mettre en place une première cartographie d’interventions possibles.
En reprenant la méthode mise en place par le Comité ¡Vive Atoyac !, dix segments de la rivière ont été définis. La « carte des propositions des citoyens » a été complétée par une série de propositions concrètes d’aménagement d’espaces à vocation économiques, écologiques, récréatifs, éducatifs et sociaux prévoyant des utilisations transitoires et permanentes.